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décalage caustique

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15 décembre 2008

Binche, ses gilles, ses fusillades.

Le tribunal correctionnel examine en ce moment un dossier relatif à un drame vieux de 9 ans. En effet, la nuit du 31 octobre 1999, des coups de feu éclataient à Bray. Cela était du un règlement de compte entre deux bandes de jeunes : celle de Leval et celle de Bray. En fait tout débuta sur le parking de la discothèque « Le Mexx » à Mesvin. Sergio, fils du concessionnaire, retrouve sa voiture griffée et suspecte la bande de Leval. Le lendemain, les 2 bandes se provoquent par téléphone mais c’est dans la nuit du 3 octobre que la fusillade éclate. Durant cette fusillade plusieurs personnes ont été blessées mais surtout Sébastien Baldarelli a perdu la vie, assassiné d’une balle dans la tête alors qu’il prenait la fuite à bord de sa Seat. Sergio, son cousin Amedeo et un ami Boumedienne étaient tous les trois armés cette nuit-là mais les balles étant toutes des Beneke, les experts n’ont jamais su déterminer lequel des trois étaient à l’origine de la balle mortelle. En désespoir de cause, le parquet requit le nom lieu pour l’homicide. Sergio et Amedeo ne furent dès lors jamais placés sous mandat d’arrêt et Vincenzo le fut cinq jours. Mme Caroline François a défendu Boumedienne ce jeudi et Mme Christien Mathieu défendra Sergio mardi prochain. Quant à Vincenzo, il aurait dû être prévenu mais il est décédé en 2000 dans un accident de voiture. Ca devient de plus en plus pratique courante de régler ses comptes avec des armes, c’est tellement plus facile que de s’expliquer par la parole ! Chez certaines personnes c’est comme un jeu…un jeu qui aura encore longtemps des répercussions sur les jeunes de maintenant qui continuent de se faire la « guerre » et de se détester à cause de cet évènement. On entendra toujours dire « les gens de Leval n’aiment pas les gens de Bray et vice versa ».

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15 décembre 2008

Geneviève, Geneviève....

Le procès de Geneviève Lhermitte a commencé ce lundi 19 décembre. Pour la première fois, elle s’exprime devant de nombreuses personnes cherchant à comprendre ce qui l’a poussée à tuer ses cinq enfants. Durant toute sa déclaration, Geneviève Lhermitte n’a pas montré un seul signe de tristesse lorsqu’elle expliquait les détails des cinq meurtres commis. Elle a expliqué que tout d’abord elle avait appelé ses enfants chacun à leur tour et qu’elle les avait emmenés dans une pièce de la maison, qu’elle les avait égorgés un par un en leur disant qu’elle les aimait. Tout cela elle l’explique sans difficulté, sans tremblement dans la voix, sans larmes et sans tristesse. Elle explique aussi l’enfer que lui ont fait vivre son mari, Bouchaïb Moqadem, et le docteur Schaar qui vivait avec eux. En effet, son mari la battait et le docteur Schaar était omniprésent. Les époux n’avaient jamais d’intimité. Même lors de leur voyage de noces, le docteur les a accompagnés. Ils avaient d’ailleurs une chambre à trois et les époux devaient attendre que le docteur s’endorme pour pouvoir faire l’amour. La présence oppressante du docteur ne semblait pas déranger Bouchaïd Moqadem, le père des cinq enfants. Car c’était le docteur Schaar qui lui permettait ainsi qu’à toute la famille de vivre. En effet, c’est lui qui finançait la maison des Moqadem ainsi que leurs vacances et leurs dépenses en tous genres. Il offrait également un boulot au père de famille. Cette situation perverse dérangeait fortement Geneviève Lhermitte. Est-ce cela qui l’a poussée à tuer ses enfants sans aucune hésitation et sans regrets ?

15 décembre 2008

Gortal - Blastphemous Sindecade

gortal

















Le problème avec les scènes nationales c’est que souvent il y a un ou deux groupes cultes qui influencent tout un tas de leurs compatriotes et on se retrouve avec une flopée d’ersatz. Prenez les U.S.A par exemple, tout une scène s’est développée autour de clones de Suffocation. Plus proche de nous, en Pologne, des tonnes de groupes s’inspirent de Vader et/ou Behemoth et on se retrouve avec toute une scène aux mêmes blasts, mêmes riffs et même gros son bien propre. Heureusement il y a toujours des formations sortant des albums se démarquant, et parfois foutant une grosse claque à l’auditeur.

Gortal fait partie de cette catégorie, ce quatuor composé de 3 ex Pyorrhoea (mais existant depuis bien plus longtemps) vient de balancer à la face du monde une véritable petite bombe de death metal ultra agressif et evil mâtiné de black. Ce Blastphemous Sindecade (killer combo de jeux de mots), premier album du groupe, comporte quelques riffs à la vader et un bon gros son mais est surtout un concentré de férocité possédant une intensité se rapprochant parfois de la scène death metal brésilienne, Rebaelliun en tête, tout en sachant placer quelques breaks plus lourds afin de partir de plus belle. Si une comparaison devait être faite avec d’autres groupes Polonais, il faudrait classer Gortal comme une version death metal d’un Stillborn ou d’un Thunderbolt.

Mais heureusement, la violence n’est pas tout dans ce disque, il y a aussi une belle ambiance et surtout des tonnes de riffs de tueurs ! C’est simple, chaque chanson a son riff qui marque dés la première écoute et qui donne envie de se repasser ce disque encore et encore. Et si les guitaristes sont très bons, les autres musiciens ne sont pas en reste. Le blasteur en chef délivre une performance impeccable et ultra carrée tout en sachant accompagner parfaitement les rares accalmies (souvent lors des solos). Quant au chanteur, son timbre se rapproche de Ross dolan (Immolation), à la fois guttural et intelligible. Ses growls sont d’ailleurs parfois doublés par des vocaux aigus à la Deicide ou Hate Eternal du plus bel  effet.  Ah il y a le bassiste aussi, on l’entend, C’est cool non ?

Cet album est donc une belle tuerie sur laquelle devront se jeter tout ceux qui veulent se foutre un bon petit carnage de 31 minutes (intro comprise) dans les oreilles afin de mieux appréhender l’approche des fêtes de fin d’année.

( Chronique de Michael Depriez/Epoch of barbarity publiée initialement sur www.eklektik-rock.com)

15 décembre 2008

Amagortis - pre natal cannibalism

Pre_Natal_Cannibalism












"Diarrhea cha cha cha, Diarrhea cha cha cha ", le moins que l’on puisse dire c’est que les suisses d’Amagortis savent choisir leurs samples, ça peut paraître con mais des tonnes de groupes remplissent leurs albums de samples chiants, alors évidemment quand l’un d’entre eux arrive à me faire marrer ça rend le cd spécial à mes yeux (les maîtres dans le genre étant Retch, Torsofuck et Cumbeast ).

Mais bien évidemment, le plus important reste la musique, et sur ce point aussi les membres d’Amagortis se débrouillent pas mal. Oh bien sûr il ne faut pas chercher d’originalité ou de structures inédites dans ce Pre-Natal Cannibalism, deuxième album de la formation. Ce qui fait l’intérêt de ce disque c’est plutôt l’impression d’avoir affaire à du brutal death joué par des fans pour des fans sans jamais chercher à séduire les réfractaires à ce charmant style (tapettes !).

Et pour combler les amateurs de brutalité et de groove, le groupe n’a pas fait les choses à moitié : Les 11 titres composant cet album ont été masterisés par Colin Davis (guitariste de Vile ayant déjà vu passer dans son studio des groupes tels que Disgorge ou Deeds of Flesh) pour un résultat puissant avec juste ce qu’il faut de clarté. Quant à l’artwork, il sort tout droit de l’esprit dérangé de Mike Majewski (Devourment), et comme avec toutes ses œuvres on nage en plein dans le gore dérangeant.

L’implication d’un membre de Devourment n’est d’ailleurs pas innocente car ces stars du slam death sont une des influences évidentes d’Amagortis. Les autres groupes venant à l’esprit à l’écoute de ce Pre-Natal Cannibalism sont Severe Torture (mais attention, le Severe Torture qui pataugeait encore dans les tripes, celui des 2 premiers albums) et surtout Putrid Pile. À l’instar du fameux one man band de Shaun LaCanne, Amagortis a un sens inné de la composition brutale et groovy, de plus, ce groupe a un gros avantage : le fait même d’être un véritable groupe qui lui donne une plus grande dynamique et un son plus organique grâce à la présence d’une vraie batterie.

De la musique qui fera donc le bonheur des amoureux de la formule growls,blasts,groove ne recherchant rien d’autre qu’un moyen d’apaiser leur soif de death metal direct et bien foutu.


( Critique de Michael Depriez/Epoch of barbarity publiée initialement sur www.eklektik-rock.com )

15 décembre 2008

Ne pas contrarier l'homme sac...

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15 décembre 2008

Quand la mort aux rats ne suffit plus...

... il est temps de passer aux chaud-ses sérieuses !!!

Flame_Gun

Pourquoi se contenter d'utiliser ce merveilleux engin, bijou de technologie, pour faire fondre laneige, alors qu'il serait tellement plus utile en dératiseur?! Comme le montre cette affiche, cet engin est parfaitement rentable, facile à utiliser, pouvant se glisser partout pour régler leur compte à ses fichus rongeurs!

De plus, vous ferez un grand plaisir à votre chat en lui offrant son premier barbecue.

15 décembre 2008

Le Monstre de Rostov

Andreï Romanovitch Tchikatilo est né en Ukraine le 16 octobre 1936 et va devenir « Le Monstre de Rostov », un célèbre tueur en série.

 

Comme beaucoup d’autres de ses compères, les « travers » de Tchikatilo sont apparus suite à un traumatisme, le sien était d’être impuissant. Il ne trouva alors de satisfaction sexuelle que dans la torture, l’assassinat et la dégustation de ses victimes. En effet, en plus de mutiler des enfants et des femmes, Andreï Tchikatilo s’adonnait aussi à l’anthropophagie. Mais pourquoi ? Le tueur trouvait que ses victimes avaient des « mœurs relâchées » et était dégoûté de celles-ci. En tant qu’instituteur, il se devait donc les punir.

 

Arrêté en 1990, à l'age de 54 ans, il est classé parmi les plus grands criminels du siècle : tueur, violeur, anthropophage, il se crédite de 55 assassinats alors que la justice, faute de preuves, n'en retint que 52 : 21 garçons de 8 à 16 ans, 14 fillettes appartenant à la même classe d'âge et 17 femmes adultes. Il fut exécuté d'une balle dans la nuque le 14 février 1994.

15 décembre 2008

L'étrangleur de Boston

Né le 3 septembre 1931, à Chelsea, près de Boston, aux Etats-Unis, Albert DeSalvo, alias « L’étrangleur de Boston » a tué, en l’espace de 2 ans à peine, 13 femmes par strangulation. Son talent était tel que la police et les citoyens de la ville pensaient avoir à faire avec plusieurs tueurs en même temps. C’était sans compter sur les capacités de ce cher Albert ! Ayant instauré un véritable climat de terreur, les habitants imaginaient qu’un monstre bestial ou un fou dangereux échappé d’un asile, errait dans les rues. Mais Albert DeSalvo était un ancien militaire, bon père de famille et mari aimant, ainsi qu’un ouvrier travailleur vivant dans une banlieue calme. Il commit de très nombreux crimes contre des femmes, à cause, selon lui, d’une "énorme pulsion sexuelle"...

 

A ses débuts, ses pulsions étaient limitées à des entrées par effractions chez des inconnus, mais plus tard, son appétit sexuel devint tel qu’il voulut aller plus loin encore… Le 14 juin 1962, il étrangla sa première victime, une vieille dame isolée et sans défense, histoire de commencer en douceur. Il continua d’étrangler de vieilles femmes dans tout le Massachusetts, répandant ainsi un véritable vent de terreur autour de lui. Après 3 mois de silence, DeSalvo s’attaqua à des femmes plus jeunes. Nouvelle vague de crimes… Il fut arrêté plusieurs fois par la suite, mais il n’y aucun suivi des affaires. Lors d’une de ses arrestations, DeSalvo avoua être l’étrangleur, mais son avocat ne le prit pas au sérieux, ce n’est qu’après de nouvelles agressions que le criminel fut enfin jugé pour ses crimes. Malheureusement il fut abattu dans sa cellule à cause d’une sombre affaire de drogues. Triste ironie… Son assassin ne fut jamais retrouvé.

15 novembre 2008

Ted Bundy, le beau monstre

Je voudrais tout d’abord débuter cette biographie en rendant hommage à l’homme qui a fait naître l’appellation « tueur en série », sans qui cette rubrique ne serait pas là aujourd’hui.

 

Probablement l’un des plus célèbres serial killer avec Jack L’éventreur, Theodore Robert Bundy, aussi connu sous le sobriquet « Lady Killer », a, au cours de sa glorieuse carrière, a violé et assassiné officiellement 32 femmes réparties dans tout les Etats-Unis d’Amérique. Le point commun des victimes ? Toutes de pures et naïves jeunes femmes, la plupart étudiantes.

 

Beau, intelligent, ambitieux… la principale arme de Ted Bundy était incontestablement son charisme. Cet avocat usait de son charme pour piéger ses victimes. En 1977, malgré sa grande intelligence, il se fit prendre à cause de marques de dents qu’il avait laissé sur sa dernière victime. Après deux évasions spectaculaires, le « Lady killer » fut définitivement enfermé en février 1978, après avoir figuré sur laliste des 10 personnes les plus recherchées des USA. Il mourut le 24 janvier 1989 sur la chaise électrique du pénitencier de Starke, en Floride.

 

Ce qui a le plus choqué le monde en découvrant l’œuvre de Ted Bundy, est que tout le monde considérait les tueurs en série comme des détraqués et que cet homme qui avait tout pour réussir leur prouva le contraire.

15 novembre 2008

Biographie: Un tueur comme on en fait plus...

“Tablier de cuir”, “La terreur rouge”, ou encore « L’assassin de Whitechapel », tant de noms pour un seul homme, mais quel homme ! La simple évocation de son nom fait, encore aujourd’hui, trembler les plus braves… Jack l’éventreur. L’assassin idéal : méthodique, discret, précis et surtout… sans pitié. Qui de mieux pour inaugurer cette rubrique « biographie » ?

 

Jack l’éventreur, ou « Jack the Ripper » en anglais, a fait coulé beaucoup d’encre, mais pourtant, personne n’a jamais su qui il était. Son identité est toujours inconnue et le restera certainement pour l’éternité. Les seules choses que nous connaissons de lui sont ses meurtres et la férocité avec laquelle il les commettait.

 

Revenons un peu dans le passé… 1888, l’Angleterre est en pleine période Victorienne. La capitale est infestée par la vermine et tombe en décrépitude. Mais un jour, l’éventreur a décidé de mettre un terme à tout ça. Il opérait dans un des quartiers les plus pauvres et les plus malfamés de Londres :Whitechapel. 1200 prostituées arpentaient ses ruelles sordides à l’époque, et autant de victimes potentielles pour ce bon vieux Jack. En 4 mois, 5 d’entre elles furent tuées. Il les a égorgées et mutilées avec une violence rare, et s’est réellement déchaîné sur sa dernière victime, qu’il a mise en charpie.

 

Malgré le long travail de la police, il n’a jamais été arrêté. Les théories les plus folles courent encore sur son identité, et passionnent des centaines de "Ripperologues". D’innombrables livres et films ont été produits à son sujet, offrant chacun "la" solution de l’énigme... qui ne sera sans doute jamais connue.

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  • Recueil de la sombre actualité de ce monde, vision osant le déphasage corrosif d'évènements parfois positifs, petits ratés de mère nature mais aussi modestes critiques de films qui giclent, de livres pour estomacs bien accrochés et de musique brutalisante
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